→ « Positive mindset, une clef pour la réussite ? »
Mais ça veut dire quoi ?
Si on regarde la définition d’une personne optimiste : « On dit d’une personne qu’elle est optimiste lorsqu’elle prend les choses du bon côté et a confiance en l’avenir ».
On ne parle pas de quelqu’un en état de béatitude permanente.
On peut être optimiste et réaliste !
Contrairement à une image assez répandue dans nos cultures, optimiste ne signifie pas naïveté ou pire, niaiserie ! Le Psychologue Alain Braconnier, auteur du livre optimiste, parle d’ailleurs d’optimisme intelligent et de tous les atouts que cela nous apporte, sans pour autant renier nos émotions de tristesse ou de colère quand nous les vivons.
→ De nombreuses études ont montré que les personnes qui ont un esprit positif sont plus susceptibles de réussir que celles qui ont un esprit négatif. Particulièrement sur le lien entre optimisme et réussite sportive. Par exemple, Martin Seligman de l’Université de Pennsylvanie a constaté que les équipes plus optimistes créent des synergies plus positives et de meilleures performances que les équipes pessimistes.
Les études de Robbins, Spence et Clark (1991) ont démontré qu’un optimisme élevé est positivement corrélé à un haut niveau de réussite académique chez des étudiants inscrits au collège.
Le cerveau d’un optimiste se concentre, traite et comprend la réalité de manière différente, même s’il est anatomiquement identique à celui d’une personne pessimiste. Pour Plomin, Scheier et al. (1992), la part du facteur génétique dans l’optimisme dispositionnel est estimée à 25 %.
Il nous reste 75% de terrain de jeu pour nos propres choix !
Comme notre cerveau a une plasticité exceptionnelle, on ne peut que se réjouir d’avoir autant de place pour être plus optimiste.
Les études scientifiques ont montré que les personnes optimistes ont tendance à être plus créatives, plus résilientes et plus heureuses que les personnes pessimistes.
Ah oui mais pourquoi ? Les personnes optimistes ne sont pas moins confrontées que les autres à des situations déplaisantes voir traumatiques. Leur regard est « juste » différent.
Elles ont développé :
- Des capacités à gérer des situations plus ou moins stressantes et à en tirer une expérience positive (passée ou pour l’avenir).
- Une capacité d’adaptation leur permettant d’atteindre leur but qui a des effets positifs sur leur santé mentale et physique (Taylor & Brown, 1988, Scheier & Carver, 1987).
Double bingo ! Un optimiste n’est pas une personne qui refuse de voir ce qui ne va pas, mais plutôt qui va en tirer le meilleur parti.
Daniel Goleman (psychologue américain), prône d’ailleurs, dans la majorité de ses livres, que nous pouvons tous développer une attitude plus positive, en apprenant à mieux gérer le stress et nos émotions pour les tourner en notre faveur.
D’après lui c’est la combinaison de l’optimisme, persévérance, créativité et confiance qui nous mènent vers le succès. L’optimisme ne serait donc pas un ingrédient unique.
Par ailleurs, le pessimisme n’est pas gage d’échec !
D’abord parce qu’il est anticipateur : il nous oblige à prendre en considération des freins, des obstacles, les facteurs d’échec possibles que notre enthousiasme nous conduit parfois à minimiser ou à ignorer. Il s’assure que nous sommes en lien avec notre réel et nous amène à mieux penser nos décisions et nos choix. C’est un peu un « garde-fou ».
Le pessimisme n’est pas forcément associé à des performances de moins bon niveau. En effet, Dember (2001) a pu montrer que le pessimisme pouvait permettre dans certaines conditions, de mieux s’adapter (en prenant l’exemple des pilotes de lignes commerciales).
En effectuant des recherches pour cet article j’ai découvert qu’il existait une ligue des optimistes de France (Si si !) c’est par là : https://www.liguedesoptimistes.fr/ Et ça fait du bien !
Il y a d’ailleurs un article sur comment devenir optimiste en 7 étapes si cela en intéresse certains ! https://www.liguedesoptimistes.fr/2023/03/12/devenir-optimiste-en-7-etapes/
→ Bonne lecture !